A propos de l'association

Contexte

Education et enseignement des jeunes sont une source précieuse pour favoriser le développement d’un pays. En République Démocratique du Congo plus de 20 années de guerre ont fortement déréglé le fonctionnement du système éducatif du pays et détérioré la situation économique de nombreuses familles, écartant ainsi de nombreux enfants de l’enseignement scolaire.

L’enquête Mics2 montre qu’en RDC 31 % d’enfants de 6-14 ans qui devraient se trouver à l’école n’ont jamais fréquenté celle-ci. Par ailleurs, il y a 14 % d’élèves du niveau primaire qui ont dépassé l’âge légal de l’enseignement primaire, dont 12 % chez les filles et 16 % chez les garçons. Plutôt que d’être à l’école à l’âge légal de 6 ans, beaucoup d’enfants de cet âge s’adonnent à des activités lucratives, aident les mères comme des gardes d’enfants... Il faudrait favoriser l’accès des enfants à la scolarisation en réduisant la contrainte de pauvreté des plus démunis qui les empêche d’y accéder.

En RDC Les femmes assument 66 % du travail et produisent 50 % de la nourriture mais ne perçoivent que 10 % des revenus et possèdent seulement 1 % des biens fonciers. Qu’il s’agisse d’améliorer l’éducation dans le monde en développement, de lutter contre la pauvreté à l’échelle de la planète, renforcer leur pouvoir d’action constitue un élément essentiel de l’équation. Les femmes se heurtent souvent à la discrimination et à des inégalités tenaces par rapport aux hommes, et certaines d’entre elles connaissent une situation de discrimination et d’exclusion multiples.

La participation des femmes à la vie économique et l’accroissement de leur pouvoir d’action dans ce domaine sont essentiels pour renforcer leurs droits et leur permettre d’avoir la maîtrise de leur vie et d’exercer une influence au sein de la collectivité.

La pérennisation de l'action

L’approche P.A.D (mutuelle de solidarité) d’accompagnement au développement local favorise la mise en place de conditions qui assurent une plus grande pérennité des actions de développement.
Pour ce faire, elles seront élaborées et réalisées en prenant en compte les valeurs culturelles locales. L’accent mis sur les qualités de l’appropriation locale de la gestion et des acquis du développement induit les conditions de la pérennité.

En effet, le partenariat qui caractérise l’approche est inscrit dans une perspective et dans des valeurs d’engagement, de rigueur et de réciprocité.

Au chapitre des stratégies d’intervention, le respect du rythme d’appropriation et le partage d’expériences des femmes est également une condition de la réussite. L’approche implique une participation active de tous les membres de la mutuelle de solidarité dans le processus ; elle favorise et assure l’appropriation des connaissances, des savoir-faire, des dynamiques institutionnelles, conditions essentielles pour garantir la pérennité des actions.

Indicateurs de réussite

• Les familles des bénéficiaires mangent au moins un repas de qualité par jour.

• Le nombre d'enfants scolarisés a augmenté dans les familles des bénéficiaires.

• Le taux de mortalité infantile a baissé.

• Les femmes et les familles sont autonomes et se prennent en charge.

Finalité : Amélioration des conditions de vie des ménages pauvres.

Objectifs : Augmentation des revenus familiaux par le microcrédit et la formation :

• 70 % des femmes bénéficiaires augmentent leurs revenus de 60 % chaque année

• 80 % des femmes bénéficiaires élargissent leurs connaissances et gèrent mieux leurs AGR chaque année.

Résultats : Donner les moyens aux femmes d'augmenter leurs revenus par la formation et l'octroi de microcrédits.

• 15 familles bénéficient de microcrédits et de services d'épargne chaque année

• 15 familles reçoivent régulièrement une formation mensuelle en gestion et autres durant l'année

• Création d'une mutuelle de solidarité (des femmes) et qui fonctionne avec six membres bien expérimentés

• Le conseil d'administration se réunit deux fois par an.

Qui va le faire ?

Existence d’un vaste réseau de coopération et d’une dynamique de développement dans la province du Sud-Kivu.

Comité de gestion :

• Responsable du bureau

• Comptable

• Chargée de la formation

• Technicien informatique

• Agent(e) de suivi

Réseaux de coopération à nouer dans le programme de la formation

• Eglise catholique : sensibilisation des membres à la bonne conduite et mise en place du projet

• Associations / partenaires spécialisées dans : - la formation en gestion des AGR et éducation sur la mutuelle de santé.

• Le centre de santé pour l’enseignement sur le thème du VIH/SIDA, hygiène etc...

• Autorités locales : éducation sur le droit civique. Elles sont aussi des personnes de référence.

• Autorités médicales : éducation à l’hygiène, VIH/SIDA et à la santé.

Liste des participants